« Dans l’art occidental, la représentation du fragment n’existe guère avant le XXe siècle. Les conventions exigeaient qu’une œuvre traduise une histoire ; or, le champ narratif du fragment reste très réduit. Cette conférence, qui s’appuie sur une série de visuels, s’intéresse au traitement du fragment mis en place par les historiens, les critiques et les artistes eux-mêmes. Elle met aussi en lumière un apparent paradoxe : si le cadrage serré restreint les éléments contextuels permettant de comprendre l’œuvre, il ouvre au spectateur un espace presque infini d’interprétations. »
